Le Dimanche 4 Décembre, je ne me laisse aucun répis, même le week-end je me lève à l'aube, alors que tant d'autres dorment encore profitant de ce dimanche matin pour faire la grasse mat'. La dernière fois que j'ai fait la grasse mat' moi? Euuuh...je ne me souviens même pas. Mais c'est ça quand on a toujours quelque chose à faire.
Et oui aujourd'hui encore je me lève avec l'espoir de trouver plus de champignons que lors de mes deux dernières sorties. Certains en trouvent pas mal, mais comme pour la pêche, les bons coins ne se disent pas, secret de Polichinelle oblige. Les bons coins se transmettent de père en fils, de grand-père à petit-fils, c'est un héritage...
On arrive donc, comme d'habitude, au levé du jour sur notre coin, qui jusque là, n'a vraiment pas été généreux. Les recherches commencent, mais au bout d'une petite heure on comprend vite qu'on perd notre temps, pas un safrané, pas un sanguin, juste un petit cèpe. On fait demi-tour et on retourne au pays des ânes volants, au même endroit que la semaine dernière.
Enfin! Voilà quelques safranés, ce coin est bon, mais il faut vraiment avoir l'oeil car les champignons sont bien camouflés sous les tas d'aiguilles de pin ou sous une mousse toujours aussi épaisse et verte.
On trouve pas mal de faux safranés à ne surtout pas ramasser, il se ressemble terriblement. Leur couleur est un peu plus claire, tirant vers le beige/orangé. On peut les différencier grâce à leur lamette blanche en dessous du chapeau. Un liquide blanc en coule lorsque vous coupez.
On fait quand même un petit panier histoire d'avoir une bonne poêlée, huile d'olive, ail et persil...Vous m'en direz des nouvelles!